Armel Tripon, parrain du chantier Sailscow !

Le monde de la course au large a toujours été un laboratoire pour celui de la croisière. Ce n’est donc pas un hasard si parfois ces deux mondes se croisent… pour le meilleur !

Lors d’une rencontre chez notre architecte, nous avons échangé avec Armel sur le projet de lancer une gamme de scows de croisière qui allie confort, stabilité, sécurité et performances en mer, le tout dans une logique écologiquement responsable.

Quitte à innover, nous avons décidé de créer un concept hybride qui s’avère une vraie alternative entre mono et multicoque. Et nous avons choisi des modalités de construction plus respectueuses de l’environnement que celles des chantiers produisant des coques « polyester », difficiles à recycler.

En effet le choix de construire la coque et tous les aménagements en bois contreplaqué (CP) et d’utiliser une résine à la fois performante et bio sourcée (Greenpoxy de Sicomin), réduit notre impact écologique, avec à la clef un bilan carbone dix fois moindre que celui d’un voilier en polyester de même taille.

Les mots d’Armel

« C’est avec plaisir que je participe modestement au lancement de ce superbe scow de croisière ! Cette carène que j’ai pu tester en course autour du globe m’enchante forcément. Et je m’imagine sans mal en croisière sur un scow pour profiter pleinement  de la performance en navigation, avec une facilité de passage dans la mer mais également de la convivialité et le confort incroyable au mouillage que procure le scow. J’ai vraiment hâte de l’essayer ! »

Pas de meilleure motivation, avec de tels encouragements, pour faire de nos bateaux les ambassadeurs d’un nouveau mode de vie en mer !

Surprenez-vous ! Offrez-vous une révolution…

S’il n’est pas le premier à tourner le dos aux étraves pointues, le chantier SailScow extrapole les étraves rondes et s’inspire des carènes de scow du 19ème siècle. Son modèle phare, le Sailscow 37 de 10.80 m, rend accessible au plus grand nombre le plaisir de la voile. Comment ? En vous offrant plus de cap, plus d’habitabilité, de sécurité, de stabilité et de facilité de manoeuvre !

Inspiré par l’histoire mais revisité grâce aux moyens techniques et aux équipements d’aujourd’hui, l’Optimum 10.80 est plein de (bonnes) surprises. S’il fallait résumer en un mot sa différence, ce serait le VOLUME… et tous les bénéfices qu’on en tire !

Plus de cap, plus à plat : vive l’efficacité !

L’étrave plus carrée que ronde et les bouchains de la coque diminuent drastiquement la gîte et permettent de faire un bien meilleur cap que les voiliers traditionnels, condamnés à tirer de longs bords.  Une gîte limitée est un facteur de sécurité et d’aisance pour tous. Cela permet aussi, quand on est joueur, de porter davantage de toile, plus longtemps !

Ces facteurs permettent d’aller plus vite d’un point à un autre, d’autant que la carène du bateau le rend plus enclin à escalader la vague qu’à la fendre ! Bien entendu le potentiel vitesse, au portant, s’exprime encore mieux.

Une habitabilité surprenante !

Grâce à ces formes, le volume intérieur permet de proposer de 2 à 4 cabines dans un bateau de moins de 11 m. C’est totalement inédit !

Fini le traditionnel lit breton à l’avant, rarement confortable. Vous disposez soit d’une cabine propriétaire digne d’un yacht de luxe, soit de deux cabines confortables, avec de vrais lits « comme à la maison » de 140 x 200 cm.  Vous achetez vos draps et housses de couette au format standard, c’est quand même mieux que sur mesure !

A l’arrière vous pouvez opter pour deux cabines, l’une double, l’autre équipée de lits superposés ou pour une cabine double et une soute – qui sert alors à stocker du matériel ou des vivres, vélos etc. Cette dernière option est bien sûr à envisager pour la grande croisière.

Enfin, et c’est inédit : l’ergonomie du bateau est tellement optimisée qu’on y ajoute facilement deux cloisons étanches aux extrémités avec :

  • à l’avant un crash box moussé qui laisse aussi de la place pour stocker les voiles
  • à l’arrière une autre cloison étanche – située en avant des mèches de safrans – ce qui réduit drastiquement le risque de couler en cas de collision ou d’attaque d’orques… puisque cela devient un vrai sujet :-/

L’espace facilite la vie en mer comme à terre !

Le carré et la cuisine sont aménagés pour accueillir 8 à 10 personnes. Diverses astuces facilitent la circulation et le partage de l’espace de vie (comme l’îlot central, les wc séparés de la salle de bains, ou le roof panoramique qui ouvre l’espace).

Par ailleurs, la plage avant est forcément beaucoup plus large que sur les autres voiliers : c’est un espace en plus qui permettra de stocker l’annexe par exemple ou de s’offrir un espace bain de soleil, au mouillage ou au port !

Disposer de plus de volume, ça simplifie la vie :  les déplacements sur le pont sont moins acrobatiques, on stresse moins pour les enfants ou les invités. Cela facilite aussi l’accès aux ports et aux mouillages, puisque le tirant d’eau limité à 1,90m permet de fréquenter la très grande majorité des ports (au delà de 2 m, c’est souvent plus  compliqué). Mais nous ne nous arrêtons pas là : nous poussons la logique jusqu’à travailler la convivialité du cockpit, la facilité d’accès à bord…

mocratiser la voile, ça nous semble une belle mission ! Et vous qu’en pensez-vous ?

Oubliez l’intendance et naviguez ! Découvrez notre gamme de services, réservés à nos clients.

On continue dans l’inédit en concevant une « offre de services » à la carte pour faciliter la vie des heureux propriétaires de Sailscow, toutes gammes et versions confondues.

De quoi s’agit-il ? Vous avez acheté le bateau de vos rêves chez Sailscow et comptez bien en profiter un maximum.

Pour vous facilitez la vie, nous avons envisagé toutes les situations où l’on rêve d’avoir un coup de main : lors de la découverte du bateau, des premières navigations, du carénage et des préparatifs d’un départ, du projet d’un grand voyage…

Pour aller plus loin, nous pouvons aussi vous délester des tâches ingrates ou de maintenance, en nous faisant vos interlocuteurs auprès des professionnels de votre choix, que vous gérerez à distance (à la Rochelle dans un premier temps). De même nous pouvons organiser le convoyage de votre bateau à la destination de vos vacances…

Ainsi vous consacrez vos loisirs au seul plaisir de naviguer,

plutôt que de gérer l’intendance !

Au forfait/jour (base 7h/j) : 280 €/j pour 1 ou 2 personnes.

  1. Assistance à la prise en main du bateau (1 à 2 j)
  2. Conseils de navigation (1 j)
  3. Conseils d’entretien et maintenance (1j)
  4. Conseils d’optimisation de la performance (1 à 2 j)
  5. Conseils pour la grande croisière – préparatifs bateau (1 j)
  6. Conseils pour la grande croisière – préparatifs équipage (2 à 3 j)

A noter : déplacements gratuits sur La Rochelle, sinon déplacements facturés aux frais réels.

Sur devis et selon vos besoins :

  1. Préparation technique de votre bateau
  2. Convoyage du bateau en France ou à l’étranger
  3. Hivernage du bateau (moteur, voiles, wc etc)
  4. Réarmement du bateau (winchs, sécurité etc)
  5. Conciergerie déléguée : courses, ménage etc
  6. Suivi de travaux auprès des chantiers (voiliers, motoristes etc)

Dites-nous ce que vous en pensez et si vous avez d’autres besoins !

Le chaînon manquant a trouvé sa place : la gamme s’agrandit avec ce 40 pieds très polyvalent, idéal pour la croisière familiale !

Comme prévu en ce début d’année, la construction d’un Sailscow 40 est en cours et même bien avancée. C’est une projet conçu sur la base du kit Explorateur : le kit de découpe est fourni par le chantier et le client organise lui-même la livraison du kit. Le Sailscow 40 peut bien sûr être construit et livré départ chantier.

Ce modèle a trouvé sa place dans la gamme, entre le 37 et le 42 pieds, à la demande d’un client nantais qui ne voulait pas dépasser les fatidiques 12 mètres... Notamment pour limiter les frais.

Le volume atypique de cette version offre une habitabilité et un confort hors normes . Hauteur sous barrots dans tout le bateau, salle de bains et zone technique arrière, carré et petit salon, le tout dans moins de 12 mètres ! Voyez vous-même ci-dessous…

Cette version « propriétaire » a été adaptée aux souhaits du client, qui après deux tours de l’Atlantique, a décidé cette fois de construire lui-même. Un choix pertinent quand on a le temps puisque, rappelons-le, construire un Sailscow en kit est beaucoup plus simple que sur un monocoque classique.

Test d’assemblage des pièces avant livraison

Côté conception, on est dans l’esprit d’un bateau à l’espace et aux performances optimisées, mais qui reste raisonnable en terme de taille et de coûts. Fabriqué en CP et Epoxy, très bien échantillonné, le bateau dispose évidemment de plus d’espace que le 37 pieds – notamment un petit coin salon sur tribord fort agréable pour les quarts de sieste…

Le dessin extérieur et les aménagements du bateau sont dans la lignée de la gamme. On est ici dans une version baroudeuse, avec un dog-house en dur qui protège de l’eau, du froid… et du soleil, souvent mordant sous les tropiques !

Les caractéristiques techniques du 40 pieds (version Optimum ou Explorateur) :

  • Longueur : 40 pieds : 11.95 m
  • Largeur : 4.15 m
  • TE : 2m40/1m20 avec une quille relevable (puits vertical)
  • Masse estimée lège : 5.6 T
  • Masse estimée en charge : 7 T
  • Couchages : 6/7 personnes
  • Motorisation : 30 à 50 CV (ou pod électrique de puissance équivalente)
  • Surface GV : 44 m2
  • Surface Génois : 42 m2
  • Surface Trinquette : 21 m2 (et 8 m2 arrisée)

Le bateau peut être livré à divers stades de finition : clés en main ou en kit, coque pontée, coque motorisée, gréée etc. En version clés en main comme en kit les aménagements doivent correspondre aux plans et au contraintes de poids. Toutefois des éléments de personnalisation sont davantage possibles dans la version kit Explorateur. C’est un des nombreux avantages de la construction bois vs le polyester !

N’hésitez pas à nous contacter pour plus de précisions !

La gamme s’élargit avec un Optimum de 28 pieds… qui a tout d’un grand !

Notre architecte a encore frappé avec un dessin superbe, qui exploite à fond les atouts de la carène scow pour offrir une habitabilité et des performances hors normes. Jugez par vous-même….

Esquisse de l’Optimum 28

Certes ce nouveau plan est plus ramassé que le 10.80 mais reste très toilé et tout aussi attractif : l’Optimum 28 ne transige ni sur la puissance, ni sur l’espace de vie et les aménagements, encore moins sur la sécurité… Et pas davantage sur la luminosité.

La construction CP époxy bien échantillonnée et les lests proposés (voir ci-dessous) augurent de navigations rapides et sereines, car toujours plus à plat que la majorité des monocoques existants !

Le projet attire les passionnés de petite croisière et pourrait tenter les candidats au grand départ. Ces derniers y voient la possibilité d’avoir un bateau polyvalent, très habitable avec ses 3 cabines, son cabinet de toilette et sa soute ! Mais aussi doté d’une grande capacité de stockage, le tout pour un budget assez modéré.

D’autant que dans ce type de format, la construction amateur, du premier bordé à la mise à l’eau, est facilitée par la forme de la carène. Un kit de construction est d’ores et déjà disponible et pourrait attirer les marins-constructeurs. En effet le bateau peut être construit à divers stades de finition : en kit, coque pontée nue, et bien entendu complet !.

Les caractéristiques de l’Optimum 28 :

  • Longueur de coque : 8 m 56 / 28′
  • Bau : 3 m 15
  • Masse estimée lège : 3 tonnes
  • Masse estimée en charge (croisière) : 4 tonnes
  • 3 possibilités de tirant d’eau :
    • TE long : quille 2m30
    • TE court : quille 1m90 (+ 200 kg)
    • Quille relevable : selon mécanisme
  • Couchages : 2 à 3 cabines
  • Motorisation : 10 à 20 CV selon programme
  • Surface au près GV à corne : 73 m2
  • Surface au portant : 135 m2
  • Ratio au près : 18 m2 par tonne
  • Ratio au portant : 33 m2 par tonne

Intéressés ? Curieux ?

Appelez nous pour en savoir plus !

Les chantiers modernes rendent la construction en kit accessible à tous !

De nombreux prospects sont séduits par la carène, la stabilité, le confort des Sailscow – et par les économies qu’ils permettent de faire (voir ici).

Aussi nous proposons désormais toute une gamme de kits à assembler soi-même, adaptés aux exigences de construction de chaque type de bateau, en conservant les mêmes standards. Une bonne solution pour les navigateurs qui veulent tâter du large à moindre coût…

Construire son propre bateau procure une grande satisfaction, et parfois même une grande fierté. Cela reste cependant plus complexe, bien évidemment, que d’acheter un bateau fini. Alors chez Sailscow nous faisons tout (et même un peu plus) pour vous aider à concrétiser votre rêve.

Les cloisons découpées

Comment ? En vous livrant les pièces découpées numériquement et numérotées, en prévoyant des encoches pour faciliter l’assemblage au mm près, en vous fournissant tous les plans, un guide de montage détaillé et vous indiquant les fournitures nécessaires.

Divers stades de finition sont bien entendu possibles, du simple kit au bateau gréé, quillé mais non aménagé… en passant par la coque pontée, aménagée ou non. Ces divers stades de finition permettent de faire de sérieuses économies sur le prix du bateau fini.

Le retournement de la coque du 37 pieds

L’avantage c’est qu’en prenant le temps de construire votre propre bateau, vous aurez un investissement initial limité et étalerez vos dépenses sur plusieurs mois voire plusieurs années. Vous réaliserez ainsi votre rêve à moindre coût, progressivement et surement. Mieux : vous connaîtrez votre bateau comme votre poche, ce qui est crucial pour naviguer en sécurité.

Ainsi vous pourrez partir naviguer – seul ou en famille – grâce à l’argent « gagné » sur l’achat d’un bateau neuf construit par le chantier !

PRESENTATION DU KIT CP TOUT OKOUME CTBX
Architecte : Gildas Plessis

Le kit se compose des éléments structurels suivants, découpés numériquement

  • Chassis de coque : aggloméré de 19 mm (support des cloisons)
  • Cloisons et structures : CP de 12 et 15 mm pour la coque
  • Bordés : CP de 12, 15 et 18 mm pour la coque
  • Etrave : CP de 5, 8, 10, 12, et 15 mm
  • Pont : CP de 12 mm
  • Roof : CP de 15 et 18 mm

NB : selon le modèle choisi les quantitatifs sont différents et les tarifs aussi, bien évidemment. Contactez nous pour en savoir plus (voir ci-dessous).

Les atouts du kit :

  • Facilité de construction du fait des lignes peu pincées (cf étrave scow)
  • Choix du matériau CP/Epoxy pour une mise en oeuvre accessible à tous
  • Découpe numérique avec encoches pour un montage aisé et précis
  • Pièces numérotées (1,2,3…) pour s’assembler sans difficulté
  • Fourniture d’un guide de montage détaillé
  • Possibilité de solliciter le chantier (sur devis selon déplacement, prestation, durée, etc) :
    • pour un suivi ponctuel de la construction
    • pour une intervention sur des étapes qui vous sembleraient délicates

Ce qu’il faut prévoir et budgéter

  • Le cahier des charges de construction, les plans – à payer à l’architecte à la commande
  • Le transport du kit – à payer au transporteur avant départ chantier (tarif selon la distance)
  • Les tissus, enduits, résines et peintures – à acheter auprès de professionnels
  • La motorisation : à choisir et faire monter par un motoriste professionnel
  • La quille fixe ou relevable – à choisir et faire monter par un professionnel
  • Le gréement, les voiles et l’accastillage (selon plans de l’architecte) : à choisir et faire installer par des gréeurs, voiliers et accastilleurs pros (comme dans tout chantier)

Pour vous aider à faire vos choix, le chantier est à vos côtés pour vous conseiller.

Des options pour vous faciliter la vie :

  • Découpe des aménagements intérieurs : cabines, cuisine, assises, table, salle de bains, rangements, table à carte… etc
  • Fourniture d’un puit de quille relevable (réalisé en infusion) si pas de quille fixe.
  • Conseils sur l’équipement électronique et les aménagements de confort.
Pour tout complément d'information (tarif, modalités etc) contactez :
Jean-Michel Linck au 07.67.41.93.60 ou sur sailscow@gmail.com

Voici le projet de 42 pieds « Exploration », pour les globe-trotteurs et arpenteurs des glaces !

Quelques mois après un premier jet d’esquisses sur le 14 m, nous vous proposons aujourd’hui le Sailscow 42. L’ADN de la marque reste bien présent et révèle encore plus son potentiel et sa polyvalence. Ce coureur des mers présente de multiples atouts pour parcourir le monde, des tropiques aux calottes glaciaires…

La belle gueule d’un baroudeur robuste

L’ajout d’une casquette rigide et très vitrée signe le caractère hauturier et aventureux de ce nouvel opus.

Cette version affirme déjà son tempérament en offrant toutes les facilités pour le voyage au long cours : un dog house protecteur, une vision panoramique à l’intérieur comme à l’extérieur, de multiples hublots pour l’aération, un plan de pont limpide et un gréement efficace tout en restant raisonnable !

A la fois solide et léger (autour de 7 tonnes), il est capable de monter les vagues comme de pousser la glace grâce à son étrave atypique. Un parfait compromis entre coureur des mers et coffre-fort des pôles !

Un intérieur cosy ET fonctionnel :

La configuration 3 cabines, avec 3 salles de bains et un petit salon.

L’intérieur de ce Sailscow de 12.60 mètres concilie efficacité et confort. Vous trouverez dans cette version 3 cabines doubles spacieuses, chacune dotée d’une salle de bains, ce qui facilite la location à la cabine (si vous voulez faire du charter) ou l’accueil des parents et amis. Vous disposez aussi d’un vaste carré, d’une cuisine immense et d’un petit salon cosy.

En vue d’un programme de grand voyage, nous avons sacrifié la 4ème cabine pour profiter d’une zone technique spacieuse où stocker beaucoup de matériel. Des stores et une bonne ventilation sont prévus pour vous protéger de la chaleur sous les Tropiques et un circuit de chauffage en option trouvera sa place dans le bateau, pour les candidats au grand froid…

Les caractéristiques techniques du Sailscow 42 :

  • Longueur : 12.60 m
  • Largeur : 4.45 m
  • TE quillard : 1.80 m
  • TE quille relevable : 2.40/1.20 m
  • Masse estimée : 7 t
  • Motorisation : 30 à 50 CV selon le programme
  • SV au près : 93 m2
  • SV au portant : 225 m2
  • Ratio au près : 13.3 m2/tonne
  • Ration au portant : 32 m2/tonne
  • Matériau : sandwich verre/mousse/epoxy

Vous vous y voyez… un peu, beaucoup, passionnément ?

CONTACTEZ-NOUS

Jean-Michel LINCK – Directeur Général – 07.67.41.93.60 – email : sailscow@gmail.com

Jean-Michel Linck à la barre du puissant Moana au départ de Fernando de Norhona (Brésil)

Et si le luxe, c’était l’espace… et l’économie ?

Un tel titre peut paraître paradoxal. En effet vous savez comme nous que le nautisme est un plaisir coûteux et que plus un bateau est grand, plus il coûte cher à l’achat, à l’entretien etc. Mais dans le cas du Sailscow et grâce à son design, le volume de la coque s’avère un vrai atout financier !

En effet aujourd’hui les prix des places de ports sont calculés au mètres carrés. Les Sailscow  du fait de leur forme plus carrée que pointue sont favorisés au regard des voiliers à étrave. Sur le 37 pieds, ils peuvent accueillir 3 à 4 cabines ! Ils sont donc en proportion moins coûteux : un voilier à étrave classique devra avoir 2 ou 3 m de plus de coque pour avoir la même habitabilité, et occupera donc plus de surface au port !

Par ailleurs le gréement, l’accastillage, le moteur, les voiles et tous les équipements sont dimensionnés à la taille d’un bateau de 10.80 mètres (pour le 37 pieds). Ils coûteront donc moins chers en carburant, équipements, entretien et consommables qu’un bateau plus grand. Idem bien entendu pour la mise au sec, les assurances, les taxes et les coûts liés au carénage et à l’entretien du bateau !

Enfin, en grand voyage, on constate empiriquement que les voiliers de taille modérée sont souvent moins sollicités par les boat boys ou « visités » par les voleurs que les gros bateaux…

C’est donc définitivement un atout d’être petit de l’extérieur, mais grand à l’intérieur !

Sailscow ou catamaran : la question est posée…

Quelle idée de comparer un monocoque et un multicoque, ce sont deux philosophies qui s’affrontent ! Certes, mais à bien y regarder, avec ses carènes atypiques, la gamme Sailscow s’affirme comme une véritable alternative entre mono et multicoque !

A priori, la comparaison n’est pas possible. Un monocoque est un monocoque. Un multi, un multi. La navigation et la philosophie de vie ne sont pas tout à fait les mêmes. Enfin, jusqu’à maintenant…

Aujourd’hui en effet, les Sailscow peuvent être perçus comme un compromis entre les voiliers de série usuels et les premières gammes de catamarans.

Osons quelques comparaisons pour mieux comprendre :

Bref, on ne cherche pas à convertir les pro-multicoques – on en connaît parmi nos amis, on ne voudrait pas les perdre ! Mais quand même… ça donne à réfléchir.

  • un Sailscow 10.80 neuf coûtera toujours moins que le plus modeste des catamarans.
  • dans un petit catamaran on trouve généralement 3 ou 4 cabines… Certes, mais sur le Sailscow aussi (dès la version 10.80) !
  • côté volumes intérieurs et espaces de vie sur le pont, le catamaran sera indétrônable…
  • côté « navigation à plat » idem, le Sailscow sera quand même battu par le cata…
  • … mais il sera plus performant au près,
  • plus agréable à barrer (les sensations, ça compte !)
  • … et surtout plus sécurisant dans les mers fortes (grâce à une quille profonde, fixe ou relevable selon le programme) !
  • Côté équipements, maintenance et coûts au port, le Sailscow coûtera bien moins cher, ne serait-ce que parce qu’il n’a qu’un moteur à alimenter et entretenir, au lieu de deux… (pour en savoir plus sur toutes les économies liées à cette carène, suivez ce lien).

Allez, dites nous ce que vous pensez de ce comparatif !

De l’art d’être rapide, sans être sportif !

Avez-vous remarqué ? Tous les constructeurs de voiliers dans leurs pubs et catalogues insistent moins sur les qualités marines de leurs bateaux que sur « le confort » et « la performance », servis à toutes les sauces… Mais pourquoi donc ?

A coups de comparaisons, de synonymes et d’images idylliques, qu’on vante le Bavaria le plus bas de gamme ou le Amel le plus luxueux, ces deux qualités sont en permanence revendiquées. Un phénomène bien étrange n’est-ce pas ? D’autant que le confort et la vitesse ne font pas toujours bon ménage dans la vraie vie, en mer !

Ces deux attributs sont dans les faits très diversement représentés, selon la taille, la forme de la carène, mais aussi le mode de construction, la raideur du bateau etc. On voit bien d’ailleurs dans les positionnements des marques que ces critères sont les arbitres du marché. Tout en feignant de concilier l’inconciliable, les constructeurs prennent parti : souvent pour le confort et l’habitabilité, et plus rarement pour la vitesse et la sportivité, au risque de la rusticité.

Chez Sailscow on n’aime pas l’idée de vous obliger à faire un choix. On vous offre le meilleur des mondes, grâce aux atouts de cette carène de scow : l’espace et des aménagements faciles à vivre et cosy, mais aussi la rapidité et la stabilité qui rassurent tout le monde.

Surtout, on ne prétend pas faire des bateaux sportifs… même s’ils sont par nature rapides. La carène est planante, mais y compris à des vitesses excitantes, le bateau ne gîte pas outre mesure. Moins large que les bateaux de même gamme, le Sailscow dans ses deux versions est sécurisant et rassurant. Si votre but est de travailler vos abdos au rappel à 5 m au dessus de l’eau, ou de jouer d’ingéniosité pour préparer le café à 30 degrés de gîte… nous saurons vous orienter vers d’autres projets 🙂

Pour vivre à bord longtemps et surement, que ce soit au port ou en grande croisière, il est de toute façon primordial de gérer son énergie. A part les coureurs océaniques, professionnels ou amateurs, dont nous admirons les prouesses, la plupart d’entre nous apprécient de naviguer en gérant leurs efforts et maximisant leur plaisir ! C’est là toute notre philosophie.

D’ailleurs il semble bien que l’avenir de la voile – qui se dessine à travers les magnifiques prototypes des coureurs des mers – s’oriente en ce sens.

N’hésitez pas à commenter et partager votre point de vue en laissant un commentaire !

A propos du chantier Sailscow

Sailscow est un chantier dirigé par Jean-Michel Linck. Marin, coureur et constructeur, il a consacré sa vie à sa passion pour la mer. Pêcheur dès l’enfance, puis régatier, préparateur de course, compétiteur (Fastnet, RORC, Withbread…) puis convoyeur professionnel (42 transats dont 9 en solo), il a dirigé une société de convoyage en Normandie, ainsi que plusieurs chantiers de construction en Méditerranée et à La Rochelle.

Départ de la Corogne pour retour de transat sur son propre voilier

Habitué des convoyages de grosses unités (50 à 65 pieds Dufour notamment, mais aussi SunFast 52, Standfast 65) il a posé sac à terre en 2000, pour s’installer à La Rochelle. Il se tourne alors vers la construction comme chef de chantier de gros projets mettant en oeuvre des structures en sandwich, carbone etc (dont Liz, catamaran de luxe de 24 m).

Puis il crée sa propre entreprise, en produisant des bateaux de course pointus et à l’unité (proto 6.50 à quille pendulaire, proto 9.50 sur plan Magnen etc). Il a dirigé la réalisation du premier pont en sandwich du constructeur RM, et mis en place le processus de production.

Il est aussi le premier, avec son chantier Fusion France, à avoir assemblé un catamaran fabriqué totalement en infusion, le Fusion 40 « Kangaroo », qui a tourné autour du globe de 2005 à 2010 et continue de naviguer vaillamment en Australie (découvrez sa première sortie dans les Pertuis Charentais, ça date un peu mais c’est parlant !).

Fusion 40
Catamaran Fusion 40 : Kangaroo au port

Curieux de toutes les techniques de construction il a créé son propre bateau, en sandwich CP epoxy, avec l’architecte nantais Gildas Plessis. Une carène de 8.70 m, à multiples bouchains, stratifiée intérieur/extérieur et donc très raide, à l’étrave déjà large… qui se révèle très efficace. Il a mené Moana tambour battant avec sa femme à près de 7 noeuds de moyenne dans un tour de l’Atlantique élargi (via le Brésil).

Moana en année sabbatique
Moana au mouillage aux Saintes

C’est lors de la Transat retour, en solo, qu’il imagine un bateau de plaisance inédit, sur les formes d’un scow. Avec la complicité de Gildas Plessis, les plans se succèdent et le projet prend forme. Le concept évolue progressivement et révèle tout son potentiel, puisqu’il combine performances, facilité, sécurité et confort.

De fil en aiguille, le premier scow de grande croisière prend forme et se révèle une vraie alternative entre mono et multicoque (voir ici) ! Ce cocktail inédit mature au fil des échanges avec les partenaires pressentis pour la construction de la coque, des aménagements, du gréement… Comme pour tous les bateaux, la construction du Sailscow est un assemblage de savoir-faire, et donc un travail d’équipe !

Vous êtes intrigué, curieux, intéressé ?

Contactez nous !

L’avis des experts sur cette carène inédite

A l’heure où l’architecture navale est en pleine mutation, Gildas Plessis et Jean-Michel Linck lancent un voilier à la carène inédite, et pourtant inspiré de bateaux légendaires, les scow. Cette nouveauté a d’emblée été saluée par les journalistes du milieu, enthousiasmés pour ses multiples vertus. Et de fait, à la suite des victoires remportées par ce type de carènes dans les dernières Transats, la « scow mania » est en train de déferler sur la France !

  • Voile Mag – « Le plan a de la gueule »

« Gildas Plessis (…) est allé beaucoup plus loin dans la quête de volume et de puissance, comme l’y autorisait la formule du scow ».

« Une formule miraculeuse, puisqu’elle permet des performances remarquables au portant et offre un volume de vie incroyable ».

  • Voiles et Voiliers – « Très intéressant plan signé Gildas Plessis »

« Les grands chantiers restant très frileux vis-à-vis des carènes de type scow, ce sont les petits qui s’y collent »

« Des bateaux rapides et confortables car peu gîtards (…). Une taille raisonnable mais suffisante pour naviguer loin et longtemps ».

« Cette carène offre aussi d’intéressants volumes à exploiter à l’étrave… et les couchages sont (…) comme à la maison ! »

« Enfin les polaires de vitesse prédisent des moyennes au dessus de 10 noeuds, beaucoup mieux que la concurrence ».

  • Voilier.com – « Le Scow, une super idée ! »

« Jean-Michel Linck n’est pas un inconnu dans le monde de la construction navale. Navigateur et constructeur de nombreux voiliers et prototypes (Class 9.50, Mini 6.50, catamarans Fusion…), il a souvent travaillé avec l’architecte Gildas Plessis ».

« Les volumes à l’avant ne demandent pas de construire un voilier trop large. Le Sail SCOW 37 sera moins large que la concurrence. Il sera équipé au choix d’une quille relevable pivotante ou bien d’une quille fixe »

« Côté aménagement, l’étrave ronde permet tous les délires… »

 « La carène Scow est une évidence en mer pour les performances et en croisière pour le volume habitable. (…) Nous espérons que ce voilier va voir le jour, tant il est excitant sur le papier »