A propos du chantier Sailscow

Sailscow est un chantier dirigé par Jean-Michel Linck. Marin, coureur et constructeur, il a consacré sa vie à sa passion pour la mer. Pêcheur dès l’enfance, puis régatier, préparateur de course, compétiteur (Fastnet, RORC, Withbread…) puis convoyeur professionnel (42 transats dont 9 en solo), il a dirigé une société de convoyage en Normandie, ainsi que plusieurs chantiers de construction en Méditerranée et à La Rochelle.

Départ de la Corogne pour retour de transat sur son propre voilier

Habitué des convoyages de grosses unités (50 à 65 pieds Dufour notamment, mais aussi SunFast 52, Standfast 65) il a posé sac à terre en 2000, pour s’installer à La Rochelle. Il se tourne alors vers la construction comme chef de chantier de gros projets mettant en oeuvre des structures en sandwich, carbone etc (dont Liz, catamaran de luxe de 24 m).

Puis il crée sa propre entreprise, en produisant des bateaux de course pointus et à l’unité (proto 6.50 à quille pendulaire, proto 9.50 sur plan Magnen etc). Il a dirigé la réalisation du premier pont en sandwich du constructeur RM, et mis en place le processus de production.

Il est aussi le premier, avec son chantier Fusion France, à avoir assemblé un catamaran fabriqué totalement en infusion, le Fusion 40 « Kangaroo », qui a tourné autour du globe de 2005 à 2010 et continue de naviguer vaillamment en Australie (découvrez sa première sortie dans les Pertuis Charentais, ça date un peu mais c’est parlant !).

Fusion 40
Catamaran Fusion 40 : Kangaroo au port

Curieux de toutes les techniques de construction il a créé son propre bateau, en sandwich CP epoxy, avec l’architecte nantais Gildas Plessis. Une carène de 8.70 m, à multiples bouchains, stratifiée intérieur/extérieur et donc très raide, à l’étrave déjà large… qui se révèle très efficace. Il a mené Moana tambour battant avec sa femme à près de 7 noeuds de moyenne dans un tour de l’Atlantique élargi (via le Brésil).

Moana en année sabbatique
Moana au mouillage aux Saintes

C’est lors de la Transat retour, en solo, qu’il imagine un bateau de plaisance inédit, sur les formes d’un scow. Avec la complicité de Gildas Plessis, les plans se succèdent et le projet prend forme. Le concept évolue progressivement et révèle tout son potentiel, puisqu’il combine performances, facilité, sécurité et confort.

De fil en aiguille, le premier scow de grande croisière prend forme et se révèle une vraie alternative entre mono et multicoque (voir ici) ! Ce cocktail inédit mature au fil des échanges avec les partenaires pressentis pour la construction de la coque, des aménagements, du gréement… Comme pour tous les bateaux, la construction du Sailscow est un assemblage de savoir-faire, et donc un travail d’équipe !

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