Et si le luxe, c’était concilier espace… et économies ?

Un tel titre peut paraître paradoxal. En effet vous savez comme nous que le nautisme est un plaisir coûteux et que plus un bateau est grand, plus il coûte cher à l’achat, à l’entretien etc. Mais dans le cas du Sailscow et grâce à son design, le volume de la coque s’avère un vrai atout financier !

En effet aujourd’hui les prix des places de ports sont calculés au mètres carrés. Les Sailscow  du fait de leur forme plus carrée que pointue sont favorisés au regard des voiliers à étrave. Sur le 37 pieds, ils peuvent accueillir 3 à 4 cabines ! Ils sont donc en proportion moins coûteux : un voilier à étrave classique devra avoir 2 ou 3 m de plus de coque pour avoir la même habitabilité, et occupera donc plus de surface au port !

Par ailleurs le gréement, l’accastillage, le moteur, les voiles et tous les équipements sont dimensionnés à la taille d’un bateau de 10.80 mètres (pour le 37 pieds). Ils coûteront donc moins chers en carburant, équipements, entretien et consommables qu’un bateau plus grand. Idem bien entendu pour la mise au sec, les assurances, les taxes et les coûts liés au carénage et à l’entretien du bateau !

Enfin, en grand voyage, on constate empiriquement que les voiliers de taille modérée sont souvent moins sollicités par les boat boys ou « visités » par les voleurs que les gros bateaux…

C’est donc définitivement un atout d’être petit de l’extérieur, mais grand à l’intérieur !

De l’art d’être rapide, sans être sportif !

Avez-vous remarqué ? Tous les constructeurs de voiliers dans leurs pubs et catalogues insistent moins sur les qualités marines de leurs bateaux que sur « le confort » et « la performance », servis à toutes les sauces… Mais pourquoi donc ?

A coups de comparaisons, de synonymes et d’images idylliques, qu’on vante le Bavaria le plus bas de gamme ou le Amel le plus luxueux, ces deux qualités sont en permanence revendiquées. Un phénomène bien étrange n’est-ce pas ? D’autant que le confort et la vitesse ne font pas toujours bon ménage dans la vraie vie, en mer !

Ces deux attributs sont dans les faits très diversement représentés, selon la taille, la forme de la carène, mais aussi le mode de construction, la raideur du bateau etc. On voit bien d’ailleurs dans les positionnements des marques que ces critères sont les arbitres du marché. Tout en feignant de concilier l’inconciliable, les constructeurs prennent parti : souvent pour le confort et l’habitabilité, et plus rarement pour la vitesse et la sportivité, au risque de la rusticité.

Chez Sailscow on n’aime pas l’idée de vous obliger à faire un choix. On vous offre le meilleur des mondes, grâce aux atouts de cette carène de scow : l’espace et des aménagements faciles à vivre et cosy, mais aussi la rapidité et la stabilité qui rassurent tout le monde.

Surtout, on ne prétend pas faire des bateaux sportifs… même s’ils sont par nature rapides. La carène est planante, mais y compris à des vitesses excitantes, le bateau ne gîte pas outre mesure. Moins large que les bateaux de même gamme, le Sailscow dans ses deux versions est sécurisant et rassurant. Si votre but est de travailler vos abdos au rappel à 5 m au dessus de l’eau, ou de jouer d’ingéniosité pour préparer le café à 30 degrés de gîte… nous saurons vous orienter vers d’autres projets 🙂

Pour vivre à bord longtemps et surement, que ce soit au port ou en grande croisière, il est de toute façon primordial de gérer son énergie. A part les coureurs océaniques, professionnels ou amateurs, dont nous admirons les prouesses, la plupart d’entre nous apprécient de naviguer en gérant leurs efforts et maximisant leur plaisir ! C’est là toute notre philosophie.

D’ailleurs il semble bien que l’avenir de la voile – qui se dessine à travers les magnifiques prototypes des coureurs des mers – s’oriente en ce sens.

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